[Introduction] [Un projet européen ] [Un site internet ] [Les réalisations ]
["e-learning toolbox" ] [Création d'une association ] [Conclusion]
Un site internet
Types de ressources
Différents types de ressources pédagogiques sont proposées sur le site.
- les « leçons » en ligne, davantage dans l'esprit d'un exposé au tableau que d'un cours rédigé sur un support papier, illustrent certaines notions théoriques au moyen d'animations, de photos et/ou de courtes séquences vidéo ;
- les « laboratoires virtuels » proposent des exercices résolus, des expériences virtuelles, ou des simulations. Chaque laboratoire contient l'énoncé du problème et une série de questions. L'étudiant est invité à chercher lui-même la solution par un cheminement progressif. Ainsi, dans certains cas, un bouton d'aide rappelle un théorème ou une formule utiles, suggère des hypothèses simplificatrices. La réponse à la question est d'abord donnée sous forme d'un résultat brut, afin que l'étudiant qui n'a pas obtenu la bonne réponse puisse reprendre son raisonnement ou ses calculs. L’illustration de cette réponse au moyen d’un graphe animé ou d’un résultat de simulation aide à identifier d’éventuelles erreurs de raisonnement. Vient finalement la démonstration complète de la réponse, éventuellement par différentes méthodes (la méthode la plus élégante, car concise, présentée dans les ouvrages de référence n'est pas forcément la seule méthode acceptable). Enfin, une vérification de la réponse est parfois proposée, sous forme d'un résultat expérimental ou d'une simulation par un modèle moins simplificateur que celui considéré dans le calcul ;
- les modules d'auto-évaluation, sous forme de questionnaires à choix multiple (QCM), par le biais d'une correction automatique, permettent à l'apprenant de vérifier et de mesurer son niveau de connaissance et de compréhension de la matière traitée dans le chapitre.
Interactivité proposée
Ces ressources regroupent plusieurs types d’outils pédagogiques qui, tous, proposent à l’étudiant une plus ou moins grande interactivité.
L'étudiant navigue à travers les pages web et aborde la matière à son propre rythme et éventuellement selon un cheminement qui lui est propre. La présentation progressive de chaque point de la matière, la résolution « étape par étape » des exercices, la possibilité d’obtenir une aide ponctuelle ou de consulter le moteur de recherche du site, les liens hypertextes vers d’autres points abordés précédemment et nécessaires à une bonne compréhension, sont autant de jalons qui aident l’étudiant à compléter et structurer ses connaissances, à mettre en évidence et combler les « zones d’ombres » qui subsistent dans son apprentissage de la matière.
L’étudiant teste et évalue son niveau de connaissance : il s'essaie à la résolution de questionnaires à choix multiple, un module de correction automatique repère ses erreurs et le renvoie vers un texte d’explication. Le score obtenu lui donne une indication de sa connaissance de la matière.
Enfin et surtout, grâce aux animations, l’étudiant manipule virtuellement les dispositifs qu’il est en train d’étudier (ou du moins leur simulation). L'interactivité est dans ce cas maximale :
- alors qu'il est usuel dans un ouvrage sur support papier ou au tableau lors d'un cours, de tracer les courbes qui caractérisent le fonctionnement d'un dispositif pour un jeu de paramètres bien choisi, le support électronique permet à l'étudiant de voir comment celles-ci sont affectées (ou non) par une modification des paramètres internes ou externes du dispositif.
- l’animation des figures est d’ailleurs un outil irremplaçable pour visualiser la manière dont les grandeurs caractéristiques des dispositifs étudiés évoluent simultanément dans le temps et dans l'espace.
- les outils de simulation de dispositifs électriques contribuent à la réalisation de laboratoires virtuels. Ces laboratoires, s'ils ne prétendent pas remplacer la confrontation indispensable avec la réalité, multiplient les occasions offertes aux étudiants de manipuler les dispositifs étudiés et ainsi de se les approprier. Il leur est même possible d'apprendre en faisant des erreurs, en "cassant" virtuellement des machines, choses que pour des raisons de coût et de sécurité il est impossible de leur laisser faire dans un laboratoire réel. Enfin, cela leur permet de manipuler des dispositifs dans des gammes de puissance qu'aucune installation didactique ne pourra jamais atteindre.